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Petya, le rançongiciel, prend en otage votre disque dur

Les maîtres-chanteurs de la Toile utilisent des programmes malveillants, nommés « rançongiciels » pour prendre en otage des données numériques présentes dans le disque dur de l’ordinateur qui seront « libérées » moyennant rançon.

Particuliers, gouvernements, sociétés publiques ou privées : personne n’échappe au fléau des « rançongiciels », un ensemble de programmes malveillants capables de prendre le contrôle des ordinateurs, des tablettes et des smartphones à distance. Les maîtres chanteurs du numérique les utilisent pour crypter et rendre inaccessible le contenu des fichiers personnels ou confidentiels des internautes. Menacées alors de destruction totale de leurs données, les victimes s’acquittent généralement d’une rançon en passant par un dispositif de paiement en ligne gracieusement offert par les cybercriminels.

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Petya, le ransomware qui phagocyte complètement votre ordinateur

Les méthodes employées par les pirates informatiques ont considérablement évoluées comme le prouve le nouveau « rançongiciel » Petya. Et pas de jaloux, il est néfaste pour tous les types de machines en s’attaquant aux zones de démarrage des disques durs qui permettent de lancer un système d’exploitation.

L’ordinateur contaminé affiche un message sur fond rouge et une image de tête de mort informant que « vous êtes devenu victime de la Petya Ransomware ! ». Des instructions ponctuées aimablement par les phrases « s’il vous plaît », vous expliquent en détail comment passer à la caisse. La rançon est d’environ 350 euros à convertir en monnaie électronique Bitcoin. Elle devra être versée via une adresse cachée sur le réseau anonyme TOR sous sept jours, après quoi son montant sera doublé.

Une seule manière de s’en prémunir : sauvegarder ses données

Selon les experts en cyber-sécurité, il est impossible de récupérer, sans payer, son disque et ses données. Et Petya se répand comme la peste à travers une série de courriels rédigés en allemand émanant d’un chercheur d’emploi qui envoie aux départements des ressources humaines des entreprises, son CV à télécharger sur Dropbox, un service gratuit de stockage et de partage de fichiers en ligne.

Comment s’en prémunir alors que son mode opératoire à distance rend ce poison du Web, invisible aux logiciels d’antivirus ? Il est recommandé de ne pas cliquer comme des fous sur les fichiers joint envoyés par des inconnus et pratiquer, ce que la plupart des entreprises ou des particuliers ne font jamais, une sauvegarde régulière de ses données sur un support indépendant, afin de pouvoir les restaurer en cas de malheur.

Source: rfi

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